Ecole Le Petit Monde

Il ne se passe d’années sans qu’on ne rappelle à la jeunesse son devoir sur ce concernant l’avenir de notre pays . On s’attend alors à travers le slogan « jeunesse Fer de Lance de la Nation ». Que les jeunes bâtissent un monde nouveau en oubliant que nos adultes devront servir de modèles.
Ne dit-on pas souvent que tel père, tel fils. Si nous comportons mal, comment pouvons nous attendre de notre progéniture un avenir aussi meilleur ?
Si cela ne dépendait que de la jeunesse, les enfants ne traîneraient pas dans les rues en proie à la délinquance. Personne ne se servirait d’eux pour combattre ou défendre les idées ou idéologies qui ne sont pas les leurs. L’encadrement des jeunes viserait leur épanouissement pour qu’il puissent assumer convenablement leurs responsabilités futures.
Les fonctionnaires véreux et croulants laisseraient leurs postes au profit des jeunes diplômés. Qui sont au chômage et ne trouvent pas le moyen de donner un sens à leur vie. Ce serait en quelque sorte l’une des solutions à cette gangrène qu’est la corruption. Les villes respecteraient un plan d’urbanisme. Les citadins déverseraient les ordures. Les eaux usagées seraient drainées dans les fosses septiques. Les agglomérations ne seraient pas un dépotoir des voitures usagées d’Europe ni un cimetière de toutes les vieilles machines d’origine diverses.
Le lit du pauvre serait moins fécond on ne parlerait pas de la promiscuité mais beaucoup plus de la parente responsable. Dans les campagnes on aurait la main verte afin d’endiguer le phénomène de l’exode rurale qui engendre l’oisiveté et la débauche. Ainsi, le SIDA et autres maladies sexuellement transmissibles trouveront un terrain moins fertile. Les malfaiteurs comprendraient que la criminalité, le vol, le viol, ne réservent. Point de fin glorieuse et l’on pourrait enfin parler de sécurité. La jeunesse camerounaise est consciente des responsabilités qui pèsent sur elle mais faut-il encore que adultes et parents changent de mentalités afin de promouvoir ce développement auquel nous aspirons